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Les peines de travail suscitent un vif intérêt !
Les peines alternatives sont très populaires parmi les Belges : selon un sondage de La Libre du mois de juin, 34% estiment qu’elles représentent la meilleure solution à la surpopulation carcérale. Cette opinion favorable est à mettre en lien avec une autre tendance : l’augmentation des peines de travail autonomes prononcées par les Magistrats.
Les Magistrats peuvent confier aux Maisons de Justice deux types de missions relatives aux peines de travail.
Premièrement, avant de prononcer leur jugement, ils peuvent demander à la Maison de Justice de réaliser une enquête sociale sur la situation du justiciable afin de savoir si une peine de travail serait appropriée. Deuxièmement, ils mandatent la Maison de Justice pour faire le suivi de la peine de travail. Ainsi, un assistant de Justice accompagne et contrôle le justiciable, tout en l'aidant à trouver un lieu (ASBL, service public...) pour prester sa peine.
En 2015 les Maisons de Justice ont reçu 6590 dossiers de suivi de peines de travail (près de 480 en plus qu’en 2014). Ces mandats émanaient à 45% des tribunaux de police (ex. : infraction de roulage) et à 48% des tribunaux correctionnels.
L'augmentation des dossiers de suivi contraste avec la diminution continue des enquêtes (540 en 2015).
Trois Maisons de Justice concentrent la moitié des dossiers de suivi : Liège, Bruxelles et Charleroi.
Près de 80% des peines de travail sont menées à terme. Ce taux de réussite ne serait pas possible sans le travail des assistants de Justice et les 1417 lieux de prestation qui peuvent accueillir les justiciables en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les peines de travail ont suscité l’intérêt des médias (Le Soir, La Libre, Sud Presse et Bel RTL) la semaine dernière. De plus, BX1 s’est penché sur le cas d’un justiciable ayant réalisé une peine de travail de 70 heures.
