«  Grâce à mes études en communication et en histoire de l'art, j’ai pu travailler dans deux musées à Bruxelles en tant que guide, médiatrice et assistante de conservation. Ces expériences m’ont poussé à vouloir mieux comprendre ce qu’il se passait pour les visiteurs dans leur parcours non guidé. En tant qu’universitaire, j’avais appris un travail de conception rigoureux mais qui incluait peu le retour d’expérience des visiteurs. J’étais curieuse de savoir comment répondre à leurs besoins et leur donner envie de venir au musée.

Alors pendant 2 ans, j’ai réfléchi à définir un projet de recherche très ancré sur le terrain. Au fil des rencontres, j’ai pu commencer un doctorat interdisciplinaire qui comprenait une application directe au musée grâce au partenariat avec MuseumLab et le CLICK à Mons.

Aujourd’hui, j’entrevois plusieurs manières de rendre ces recherches utiles pour les professionnels de musées. Comprendre l’activité des visiteurs élargit le champ des possibles de la médiation et permet de penser l’espace muséal à travers le concept du design d’expériences. »

« Quand on est aspirant chercheur et qu’on nous invite à nous exprimer hors du cadre académique, c’est une reconnaissance importante. Le prix de la FWB était l’occasion de communiquer sur l’intérêt social de ma thèse et je remercie le jury et la FWB de m’en avoir donné l’opportunité. Participer à la Journée de la recherche de la FWB était pour moi une chance de savoir si mes recherches intéressent différents acteurs du politique et de la recherche. Le pari est, je crois, réussi ! »

Résumé du mémoire : Qualifier la visite au musée : Comment y intégrer un public diversifié par de nouvelles perspectives de médiation ? (.pdf)

 

 

« Je suis titulaire d’un master en sciences de la population et du développement ainsi que d’un master en sciences politiques de l’UCLouvain. La recherche a toujours exercé un attrait pour moi, mais c’est ma rencontre avec les prof. Stéphane Moyson et Nathalie Schiffino – tous deux professeurs d’administration publique à l’UCLouvain Mons – qui m’a permis de m’engager activement dans cette voie. En 2016, j’ai obtenu un mandat d’aspirant FNRS en vue de la réalisation d’une thèse de doctorat en administration publique consacrée à l’exploration des pratiques de première ligne des agents de probation belges sous l’angle de la street-level bureaucracy. Cette recherche m’a permis de nouer des contacts extrêmement fructueux avec le terrain et l’administration. De manière générale, le parcours doctoral a été un enrichissement tant sur le plan scientifique que sur le plan humain.  Après avoir défendu ma thèse avec succès en septembre 2020, j’ai été engagé comme chercheur postdoctoral au centre de recherche SPIRAL de l’ULiège dans le cadre d’un projet Belspo. Aujourd’hui, mes objets de recherche s’articulent autour de la question de l’intégration de nouvelles technologies (Intelligence artificielle, Blockchain, Big Data) dans les politiques publiques fédérales belges. »

« C’est un énorme plaisir de pouvoir partager mes résultats de recherche avec l’administration et, à fortiori, avec les représentants des Maisons de Justice qui étaient présents lors de l’évènement. De manière générale, je trouve très stimulant de voir que la production scientifique en FWB puisse être activement discutée et réappropriée par les administrations et les agents de terrain. »

Résumé de la thèse : "Entre travail social et gestion du risque : Une analyse des pratiques des assistants de justice en Belgique" (.pdf)